Ipi, ipi… Hourra ! (ok j’ai honte du jeu de mot)
On est sauvé, on a eu chaud… Un score simple à calculer qui tient à l’heure des thérapies ciblées, notre vieil index pronostic pour les lymphomes B agressifs (IPI) publié en 1993 dans le NEJM tient le coup, c’est le JCO qui le dit…
Journal of Clinical Oncology, Vol 28, No 14 (May 10), 2010: pp. 2373-2380
Standard International Prognostic Index Remains a Valid Predictor of Outcome for Patients With Aggressive CD20+ B-Cell Lymphoma in the Rituximab Era
Marita Ziepert, Dirk Hasenclever, Evelyn Kuhnt, Bertram Glass, Norbert Schmitz, Michael Pfreundschuh, Markus Loeffler
On ne change rien : 5 facteurs (âge ? ou > 60 ans ; LDH, PS 0 ou vs > 1 ; stade d’Ann Arbor I/II vs III/IV et nombre d’atteintes extra-ganglionnaires 0-1 vs > 1) ou la version « aa » (rien à voir avec le groupe de musique des années 80) pour « age adjusted » chez les patients jeunes qui ne comprend que 3 facteurs (LDH, PS et stade).
En 1993, les patients avaient reçu un traitement de type CHOP ou apparenté (CHOP-like en bon français), l’IPI restait-il d’actualité aujourd’hui pour des patients traités par CHOP + Ritixumab (R-CHOP pour les intimes). Shen et al avaient publié un R-IPI (Revisited-IPI) mais manifestement les auteurs de l’article du JCO trouvaient leur méthode statistique pas très bonne (c’est vrai, Shen et al avaient publié dans une petite revue, la gazette hématologique américaine : blood, sans faire de multivarié, les mécréants…)… Bref, nos voisins et néanmoins amis Allemands ont repris ça de manière plus sérieuse (selon eux) et ont évalué 1062 patients traités par R-CHO(E)P…
Wunderbar ! L’IPI et la version aaIPI fonctionnent toujours… Et pas que pour la survie globale mais également l’EFS et la PFS… Unmöglich, non ? 😆
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